Bienvenue dans ma nouvelle tanière

Un petit bêtisier ?

Allez hop, la première rigolerie de la nouvelle tanière ! Quelques superbes coquilles de nos chers représentants de l'ordre et de la loi, extraites en direct de rapports de police. Qui a dit que nos anges gardiens n'avaient pas d'humour ?  ;-)

• Le suspect s'est alors décidé à passer aux aveux sans même qu'on ait à le frapper
• Comme il devait être pris en charge au plus vite par un asile d'aliénés, il a été conduit au poste de police
• Il lui bottait le derrière à tour de bras
• N'ayant pu abuser de la jeune femme, il la viola sauvagement
• L'homme était assez lucide pour constater qu'il n'avait plus toute sa lucidité
• Ayant perdu les deux bras, le conducteur faisait de grands signes pour attirer l'attention des autres automobilistes
• Bien que nous étions cinq à encercler l'homme, il réussit à s'enfuir sans aucune difficulté
• Pour sortir, il est clair que l'homme avait d'abord dû entrer
• Les recherches ont permis de retrouver rapidement les cinq cadavres des deux disparus
• Personne n'ayant donné les ordres nécessaires, il n'était pas difficile d'y obéir
• Nous avons été obligés de constater le décès avant que le mort ne nous décrive son agresseur
• Un violent coup de marteau l'avait cloué au lit depuis deux jours
• Le cadavre ne semblait pas en possession de toutes ses facultés
• Il est à noter que les deux véhicules sont entrés en collision l'un avec l'autre exactement le même jour
• C'est la pluie qui empêcha le policier de s'apercevoir qu'il neigeait
• Les neuf coups de couteaux dans le cou et le visage de la victime laissaient croire à une mort qui n'était pas naturelle
• La tête ne lui tenait plus que par la peau du derrière
• Mort sur le coup, l'homme avait déjà été victime d'un accident identique l'an dernier
• Percé de plusieurs balles, le cadavre flottait quand même dans la rivière...

Souvenir souvenirs

Un relais pas si facile à prendre que celui que ma blogamie Madeleine m'a récemment passé : "racontez votre plus lointain souvenir, celui qui vous paraît le plus ancien, qu'il soit bon ou mauvais". Et bien je ne trouve décidément pas, je veux dire je ne retrouve pas de souvenir entier de ma toute petite enfance. J'ai des images, des flashs, mais impossible d'y dessiner une histoire ou de les entourer de quoi que ce soit de cohérent.

Par exemple, je me revois toute petite, assise sur la table de la cuisine de la maison de campagne que mes grands-parents louaient de mai à octobre, pendant que ma grand-mère nettoyait et soignait mes deux genoux (j'étais une vraie casse-cou étant gamine et passait mon temps à m'esquinter des morceaux de peau).

Je me souviens du craquage de ma mère, à cette époque où je la réveillais chaque milieu de nuit en hurlant "Mamaaaaaannnn ! j'veux un bisouuuuuu !!", je devais avoir 3 ou 4 ans. Elle se levait, venait dans ma chambre me faire mon bisou, et je me rendormais. Au bout d'un moment de ce cirque elle a commencé à quelque peu se lasser du jeu et a tenté de ne pas me céder, mais c'était le seul moyen d'avoir la paix car je n'arrêtais pas de réclamer mon bisou tant que je ne l'avais pas eu. Chaque nuit elle me faisait promettre que c'était la dernière fois et la nuit suivante c'était reparti pour un tour. Mais cette nuit-là, en guise de bisou, j'ai reçu la correction de ma vie, j'ai eu les fesses qui m'ont élancé pendant 2 jours et maman a eu du mal à se servir de sa main droite durant le même laps de temps. Notez que je n'ai plus jamais imploré de bisou nocturne -enfin pas de cette façon-là, et pas non plus vis à vis de ma mère, et d'ailleurs on ne s'en est plus vraiment plaint… ;-)-

Il y a aussi eu cette période où j'avais décidé de ne plus manger (de 2 à 4 ans environ), en tout pas si on me le demandait. Je volais de la nourriture, pour ne pas tomber malade d'après le pédiatre, mais il était absolument impossible de me faire avaler quoi que ce soit à table. Donc, le souvenir que j'ai gardé de cette période est le jour où ma grand-mère a eu l'idée géniale de demander à sa voisine de venir me faire manger. Je détestais cette dame obèse, grognon, qui sentait affreusement mauvais et qui avait une voix de basse d'une puissance à faire s'effriter les murs d'un château fort. Elle ne parlait pas, elle vociférait. Inutile de dire que ce jour-là j'aurais avalé un sanglier si ça avait pu servir à me débarrasser d'elle plus vite. Il a ensuite suffit à ma grand-mère de se contenter de me dire innocemment "Si tu ne veux pas manger, j'appelle Mme Lecomte" et zou, je sifflais en quatrième vitesse le contenu de mon assiette. Le temps que les vacances se terminent, j'étais vaincue et avait recommencé à manger normalement (à noter que maintenant, j'aurais bien besoin d'une Mme Lecomte, mais pour la démarche inverse… :) ).

Bon, je crois que je vais m'arrêter là, tant que tout le monde ne ronfle pas encore complètement Je suis désolée de ne pas pouvoir faire mieux Madeleine, d'avoir une vraie histoire, et je passe le flambeau à Anouchka, Titepuce et Poupoule (si si je vous aime bien pourtant ! ;-) )

Et tenez, puisque l'on parle de petite enfance, il est-y pas trognon ce bébé-là ?

Sacrés minous

Le chat est décidément un animal étonnant. On sait que son ronronnement est un anti-stress reconnu et scientifiquement prouvé (à condition bien sûr que la boule de poils ne passe pas toutes ses nuits sur votre oreiller ou sur votre estomac en exhalant un tintamarre digne d'un soufflet de forge grippé) et qu'il nous montre par là son attachement, son bien-être et sa confiance en nous.

Mais j'ai aussi appris ce matin, grâce à une excellente émission sur la 5, que si les chats aiment les caresses c'est autant parce qu'elles leur rappellent les léchouilles de leur maman que parce qu'ils savent très bien que chaque caresse qu'on leur fait dépose sur nous leur odeur, c'est donc de leur part un parfait acte de possession. Fieffés filous, et moi qui croyais que c'était par amour, pfffff… J'ai aussi appris que chaque chaton d'une portée a SA tétine perso (c'trop mignon) qu'il reconnait à l'odeur, petite astuce de la nature pour éviter les bagarres fratricides, que les chatons ne connaissent pas la peur avant l'âge de 6 semaines, et que le miaulement est exclusivement destiné à l'homme. En effet, paraît que nous sommes très bruyants pour l'ouïe ultra développée de ce petit félin (bien plus que celle du chien, ce qui explique d'ailleurs certainement ses bonds surréalistes au moindre bruit soudain), et qu'il miaule pour nous répondre et parce qu'il sait que ça nous fait plaisir ; c'est-y pas gentil ? Les chats sauvages ne miaulent pas, ils crient, grognent, râlent ou crachent. Enfin, le chat considère que ses maîtres sont tous des mères de substitution, d'où probablement sa propension à s'installer sur nous et à nous enfoncer benoîtement ses petites griffes acérées dans la chair. Feu mon matou, trop tôt sevré, avait même la très contestable habitude de baver tout son saoûl sur l'élue (il préférait nettement les dames) du moment. Mes amies ressortaient donc de l'aventure non seulement les cuisses ou le ventre troué de part en part mais aussi le chemisier trempé, un vrai bonheur.

Sacrés greffiers, je les adore  :-)

Ma petite maison dans la prairie

Je ne sais vraiment pas d'où je tiens ça, mais je crois que j'ai réellement une âme de pionnière. Ça paraît peut-être un poil prétentieux de dire ça, mais après tout un pionnier n'est à la base qu'un "colon qui s'installe sur des terres inhabitées pour les défricher"...

J'aime la nature sauvage, les grands espaces vierges, j'aime me dire que tout est à faire quelque part ; je crois que j'aimerais travailler pour vivre, dans toute la signification première de l'expression, me coucher physiquement fatiguée d'avoir retourné la terre ou planté du maïs, ou soigné les animaux. Guetter la pluie, craindre la sécheresse ou les déluges qui ruinent les champs, attendre impatiemment la naissance des premières pousses, construire sa maison…

C'est étrange parce que je suis profondément citadine, j'ai toujours vécu au milieu de toutes les bases possibles du confort. Mais voyager au cœur du Sahara m'a appris que je pouvais totalement oublier ce confort en à peine quelques secondes et sans aucun problème d'adaptation ni de regrets. Les regrets, je les ai ressentis quand il m'a justement fallu retourner vers la civilisation.

C'est une vie très difficile que celle des pionniers, où qu'ils soient et quelle qu'en soit l'époque, et je ne sais pas pourquoi elle m'attire autant. Ce qui est certain, c'est qu'il y a forcément une raison à mon regard fasciné sur les histoires de colons et de terres pures, pleines et immenses, ou sur les paysages vierges de toute vie humaine et si riches de beauté intense tels qu'on les représente avant l'arrivée de l'homme moderne (j'insiste bien sur le mot 'moderne').

Alors tout en espérant que ce sera le plus tard possible, quand je serai libre, je veux dire quand mes parents n'auront plus besoin de moi près d'eux (pour parler clairement, quand ils ne seront plus là), j'espère que j'aurais le cran de tout envoyer balader pour aller au bout de mes rêves, tout au moins au bout de celui-là...

Première note

Bienvenue à toutes et à tous !

J'espère que cette nouvelle tanière vous plait ? J'ai passé quasiment tout le ouikand à la décorer et à la personnaliser, de mes petits doigts et de ma petite souris (me suis bien amusée d'ailleurs), et je remercie mes fidèles Nam-nam et Abstruse, ainsi que Missy'V que je découvre tout juste, pour tous leurs conseils et leurs tuyaux. D'ailleurs ne vous étonnez pas les filles, j'ai effacé  les 3 notes de tests et les discussions techniques s'y rapportant.

La déco change certes, et je profite d'avoir sous la main un outil de personnalisation de blogs performant et surtout très facile d'utilisation, mais moi je ne change pas ; alors j'espère que vous vous sentirez aussi bien ici que dans l'autre tanière ? Il y aura exactement la même chose côté contenu, je rapatrie peu à peu mes petits félins, en fait il n'y a que les murs qui changent. Ce n'est d'ailleurs pas encore complètement terminé, manque entre autre les liens vers les blogamis, mais le plus gros est fait. Et n'hésitez pas pour les critiques et autres suggestions ! ;-)

Vous savez que ça fait bizarre de déménager ? Même si je n'avais pas le choix, je ne peux pas m'empêcher de me demander si vous allez me suivre dans mon nouveau nid, et vous y plaire…

Bon, je vous laisse visiter, faites comme chez vous, je vous attends impatiemment pour fêter l'emménagement  :-)

Bisous à tous