Il nous arrive à tous, un jour ou l'autre, l'une de ces situations qui ressemblent à un cauchemar, ou à un mauvais film, sauf que celle-là est réelle et que l'on ne peut pas s'en réveiller d'un claquement de doigts ou d'un secouage de tête ; il faut la vivre, quelle qu'elle soit, assumer ses bêtises et essayer de s'en sortir avec le moins de casse possible.
La mienne m'est arrivée il y a un peu moins de 10 ans. Je traversais une période difficile sentimentalement parlant, doublée d'un pataquès financier qui me laissait avec très peu de revenus mensuels. Un jour après avoir fait mon petit approvisionnement hebdomadaire je réalisais que j'avais oublié dans mon "Médor" (nom que je donne aux sacs sur roulettes qu'on traîne derrière soi comme un petit chien ;) ) au moment du passage en caisse deux petites bricoles qui du coup n'avaient pas été comptabilisées. Euréka, qu'à cela ne tienne la fois suivante j'en laissais trois, volontairement. Et un peu plus chaque semaine. C'était tellement facile. Pendant des mois j'ai ainsi sorti de la grande surface près de chez moi entre 100 et 150 frs de marchandises non payées. Jusqu'au jour où, à la sortie de mon passage à la caisse, m'attendaient deux vigiles qui me demandèrent de vider mon cabas et pointèrent chaque objet par rapport à mon ticket de caisse. Bien évidemment ils trouvèrent très rapidement un certain nombre de marchandises non comptabilisées. Et zou, direction les entrailles du magasin et le bureau du chef de la sécurité, un molosse pas particulièrement affable qui avait déjà la main sur son téléphone pour appeler la police. J'avais été suivie par caméra au hasard et il avait eu un doute sur le nombre d'objets que j'avais passé en caisse par rapport à ce que j'avais mis dans mon caddie. Bingo. Et je vous assure que là vous avez l'impression que votre petit monde s'effondre sur votre tête. Vous avez honte, et surtout vous avez peur. Vous vous dites "non je rêve, je vais me réveiller", mais vous ne dormez pas, c'est la réalité et vous êtes sur le point de vous retrouver en garde à vue pour vol qualifié. Deux minutes avant vous vous apprêtiez à rentrer tranquillement chez vous et là d'un coup on vous dit que vous allez repartir dans un fourgon de police et passer la nuit au commissariat. Vous avez beau essayer de faire croire au monsieur que vous ne l'avez pas fait exprès, que vous aviez la tête ailleurs et que vous avez juste bêtement oublié certaines choses au fond du médor au moment de passer en caisse, il ne vous croit bien sûr pas une seconde. Il vous demande d'avouer, vous maintenez votre version : c'est une erreur, un malencontreux quiproquo, vous ne l'avez pas fait exprès.
J'ai eu de la chance. Parce que je suis une femme, parce que j'avais 38 ans à l'époque et mon "tortionnaire" environ 35, et surtout parce qu'il a parlé de racisme (une histoire avec une précédente femme prise aussi la main dans le sac et qui l'avait insulté. Pas très maline la minette). Il était maghrébin, et j'ai alors parlé de mon voyage dans le Sahara. Et à partir de ce moment on a parlé de l'Algérie comme si j'en revenais à peine, lui qui l'avait quittée 30 ans auparavant et rêvait tant d'y retourner. Il ne doit probablement pas y avoir beaucoup d'européennes qui racontent le désert comme si elles y avaient laissé un morceau de leur âme. J'ai eu de la chance, je m'en suis sortie avec une invitation à boire un café la prochaine fois que je viendrais. Je n'ai jamais bu ce café, et je n'ai plus jamais rien volé, pas même une queue de cerise. Mais jamais je n'oublierai cette sensation d'être en train de vivre un cauchemar tout en sachant désespérément que l'on est en pleine réalité, que l'on a fait une énorme connerie, que l'on ne peut pas rembobiner le film et revenir en arrière pour tout effacer, et que l'on va devoir payer ladite connerie d'une manière que l'on n'a pas du tout mais alors pas du tout prévue...
hannn j'imagine la honte que l'on doit avoir
trop peur de faire des trucs comme çà mouaa ;)
Rédigé par : lydie | lundi 15 janvier 2007 à 08:47
Je me demande si, dans ces cas là, je ne me transformerais pas en coq hargneux, à force de frousse ....
Je me suis fait prendre une fois la main dans le sac...
J'avais un namoureux que Maman n'aimait pas, il m'avait invitée au resto, mais comme je pensais qu'elle dirait non...j'avais dit que j'étais à une soirée à mon école...
Las .. ma soeur a voulu y aller, maman l'y a conduite, et mes copines ont dit bêtement... F? ??? non, elle est au resto avec CH.....
Pfff, Maman m'attendait à la sortie .. avec sa 2CV.....
Et ça n'a pas arrangé, dans l'immédiat, les affaires de Ch.....
Ah.. les bêtises .... qui n'en a jamais fait ???
Bisous et .. bonne semaine
Rédigé par : teberli | lundi 15 janvier 2007 à 09:13
donc, tu as l'art, et la tanière !
Rédigé par : urbaine bella | lundi 15 janvier 2007 à 10:25
Le charme féminin , l'intellegenceet une certaine culture font que parfois la situation s'arrange ,ce qui fut ton cas ,bien heureusement pour toi..Félicitations , non ,pour la soustraction des produits ,mais pour la façon dont tu t'en es tirée et le façon dont tu nous relates l'aventure...
Bisous
Rédigé par : JM | lundi 15 janvier 2007 à 11:23
Pour moi c'était le coup où j'étais en train d'essayer de coincer un clou sous une roue de voiture et que le propriétaire s'est pointé... Et zut !!! "Que faites vous là ?" Et moi sans me dégonfler " J'essaye de vous placer un clou sous la roue..." Bon, faut dire qu'il m'avait fait une vacherie auparavant : il m'avait piqué la place mais enfin, se faire surprendre bêtement comme ça, au risque de se faire mettre la tête au carré.... Comme quoi, ces situations arrivent !!! PS : je ne fais plus ce genre de choses, promis !!
Rédigé par : maitresoixante | lundi 15 janvier 2007 à 13:26
... Ah c'était donc toi ? Il me semblait avoir vu un rapport du vigile sur cette histoire de Sahara à l'époque ou je bossais dans la Grande distribution. Tu sais que c'était allé vachement haut, on avait ta fiche antropométrique dans toutes nos filiales, tu étais sous très haute surveillance, tu as bien fait de rester tranquille (mdr... meuuh non c une blague).
Sans rire cette fois, j'ai quelques "trucs" du genre dans mes valises mais j'en parlerais pas...bouh :'( j'en ai trop honte. Mon égo ne peut affronter en face la triste réalité de ces "affaires"...
A quel point on peut se sentir minable quand on y repense ! (quand je dis "on" ça veux dire "moi" mais, au pluriel, ça atténue le sentiment de culpabilité tu vois...re-honte sur le coup).
Beau courage d'oser parler de ça : Bravo Miss, je l'aurai pas eu celui là.
Bises ;)
Rédigé par : Strelnikov | lundi 15 janvier 2007 à 13:29
il y a les "bêtises" que l'on fait par "nécessitées" et celle que l'on fait par plaisir ou pure envie, sans effectivement se rendre compte des éventuelles conséquences, souvent inattendues et qui prennent des proportions que l'on aurait, il est vrai pas soupçonnées.....
Rédigé par : SanAntonio | lundi 15 janvier 2007 à 16:20
Moi qui suis toujours honnête, il m'arrive parfois de frauder volontairement quand je trouve quelque chose d'immoral, ex: on me demande 5,10 euros quand je voyage dans le tgv avec mon chat qui est tranquille dans un sac sans faire de bruit? Pourquoi? Il ne prend la place de personne et il ne gêne personne...ça fait quand même 10,20 aller-retour, et en plus, ces billets là ne s'achètent pas sur internet, seulement en gare, alors il faut que j'arrive en avance pour avoir le temps de l'acheter, donc des fois je refuse...Et zut à la SNCF!
Rédigé par : enriqueta | lundi 15 janvier 2007 à 18:00
J'ai travaillé un certain nombre d'année dans la grande distribution, avant de devenir assistante en environnement, j'ai été quelques mois hôtesse à l'accueil du magasin, l'accueil communiquait avec le poste de sécurité, je dois dire que j'en ai vu défiler des personnes, clients et personnel,la gendarmerie m'avait demandé de bien vouloir faire la fouille des personnes de sexe féminin, à l'époque j'ai accepté à condition que cela ne soit pas des personnes que je connaissais, mais ensuite, étant trop sensible à la détresse de certaines gens j'ai décidé d'arrêter de faire cette fouille... je dois avouer que ce qui m'a toujours étonnée, est qu'aucune de ces personnes que j'ai fouillées n'a refusées de se deshabiller.
Bisous euquinorev...
Rédigé par : Laudith | lundi 15 janvier 2007 à 18:05
Et tu as bien raison Lydie !
Mouarf Teb ! ;)
ça c'est un truc que je n'ai jamais fait, embrouiller mes parents pour sortir. Mais c'est en fait que je n'ai jamais eu besoin de le faire, mes parents me faisaient confiance et ça s'est toujours à peu près bien passé, même si parfois ça a un poil coincé sur les horaires de retour ou les choix de petits copains... ;)
Bisous et bonne semaine à toi
Sourire et merci Urbaine bella, et bienvenue à toi :)
Merci de tous ces compliments JM :)
Oui j'ai eu de la chance, énormément de chance. Que cet homme soit sensible à "mon charme", que j'ai eu matière à lui parler du Sahara et qu'il y soit aussi sensible. Sinon je partais réellement direct au poste de police pour la nuit, c'est le tarif minimum pour ce genre de connerie.
Des bisous
Mdrrr Maitresoixante, on doit en effet se sentir très con dans ce genre de situation ! "J'essaye de vous placer un clou sous la roue...", j'adore ta réponse loll
Bah tu sais je n'ai pas n'impression qu'il s'agisse de courage pour en parler Strelnikov, c'est du passé, et la honte que j'ai ressentie c'est surtout de me faire gauler aux caisses devant tout le monde ;)) C'est d'ailleurs bizarre, ça ne me dérangeait absolument pas de voler régulièrement une grande surface, alors que si la vendeuse d'une petite boutique de quartier se trompe en me rendant ma monnaie je le lui signale systématiquement et sans même y réfléchir. Comme quoi on fait des différences dans les cibles de notre honnêteté, je l'ai encore prouvé aujourd'hui en étant cette fois bêtement trop honnête... ;) (clin d'oeil spécial à Gilles)
Je ne sais pas si je me suis sentie minable, je crois que j'ai surtout eu très peur des conséquences, j'étais terrifiée à la pensée d'être embarquée par la police et de passer la nuit au commissariat.
Bizatoua
Exact SanAntonio. La bonne nouvelle c'est qu'en principe ça nous sert de leçon !
Bisous
Je te comprends Enriqueta, c'est abusé cette histoire pour ton chat. ça me rappelle le tarif hors de prix du voyage d'un animal en soute d'avion : 10% du tarif 1ère classe par kilo d'animal ! Plus le prix de la caisse spéciale qui est déjà hors de prix, et que tu es obligé d'acheter même si tu sais que tu ne t'en serviras plus jamais ensuite. Et en soute, hein. En fait l'animal est d'office considéré comme excédent de bagage, même si le poids des bagages du propriétaire est inférieur au maximum auquel il a droit. Enfin c'était ça quand je bossais à Air France il y a 28 ans ans, mais ça n'a sûrement évolué à la baisse. Les transports en commun sont hors de prix de toute façon, et c'est carrément du délire en ce qui concerne le "superflu".
Ben dis Laudith, ça ne devait pas être évident cette histoire de fouille.
Oui c'est étonnant que personne n'ait jamais bronché, parce qu'en réalité tu n'avais pas le 'droit' de les fouiller, il faut être assermenté pour ça. Pas obligé d'être flic, mais assermenté, histoire d'éviter les embrouilles ultérieures. Et je crois bien que moi j'aurais refusé ! Cela dit c'est vrai aussi que sur le moment on est tellement paniqué qu'on n'a qu'une envie, que tout se termine le plus vite possible.
Bisous madame
Rédigé par : euqinorev | lundi 15 janvier 2007 à 18:39
Ben oui, moi aussi ...
mais comme c'était à l'époque où Maman n'aimait pas, mais alors pas du tout CH... je me suis dit qu'elle me dirait non .. d'où la suite ....
Pfff, kon est kon kan on est jeune !!
Bisous
Rédigé par : teberli | lundi 15 janvier 2007 à 18:55
Il m'est arrivé quand même un truc du même genre Teb, en y réfléchissant. J'avais 17 ans, mon père m'avait donné la permission de minuit et je suis rentrée à 3h00 du matin. Il s'avère en plus qu'il n'aimait pas beaucoup le petit copain de l'époque lui non plus... Bref, je me suis fait avoir comme une bleusaille le lendemain matin. Il m'a faussement innocemment demandé à quelle heure j'étais rentrée et je suis allée droit dans le mur (et en klaxonnant, en plus) en lui répondant "bahhhhhh, minuit et quart, la demie à tout casser !" Et Papa de répondre, calmement (et glacialement, surtout) : "bizarre ça, tu devrais faire vérifier ta montre parce que je t'ai entendue rentrer à 3h00..."
Oupssssssss... :))
Rédigé par : euqinorev | lundi 15 janvier 2007 à 19:01
Tout un flot de souvenirs me revient...
L'homme, les gendarmes, les pleurs de petite fille...
J'aime l'atmosphère de ton récit
Rédigé par : laparhasard | lundi 15 janvier 2007 à 19:56
Je comprends ta réaction, Vero.
Si cela devait m'arriver, je fais un scandale dans la presse.
Et ceux qui volent régulièrement et qui passent je ne sais comment sans se faire avoir.Il y a un problème!Nous vivons dans un monde bien dur! Bisous.
Rédigé par : cristina | lundi 15 janvier 2007 à 20:22
Oups Laparhasard, j'ai comme l'impression qu'ils ne sont pas très agréables, tes souvenirs...
Euh Cristina, je ne comprends encore une fois pas bien ton commentaire... J'étais justement l'une de ceux qui volaient régulièrement et qui passaient sans se faire avoir, ça a duré des mois.
De quelle réaction parles-tu ? la seule réaction que j'ai eu c'est la peur, parce que j'étais réellement coupable, la peur de la police et des représailles. Et quel scandale voudrais-tu donc faire quand tu te fais chopper en pleine faute ?? Tu ne penses qu'à une chose : minimiser l'acte, te faire toute petite pour te sortir de là et surtout surtout ne jamais recommencer. Je n'étais pas victime mais coupable, et je ne reproche rien à personne dans cette note je me contente de raconter la panique que j'ai ressentie à la vision de ce que je risquais comme punition de mes conneries, ainsi que ce sentiment de vivre un cauchemar en pleine réalité.
Je suis désolée qu'on ait si souvent des problèmes de compréhension sur mes notes toutes les deux, mais soit je m'exprime vraiment super mal dans mes billets soit tu lis vraiment trop vite, mais y a un souci là ;))
Bisous à toi
Rédigé par : euqinorev | lundi 15 janvier 2007 à 20:33
Souvenirs désagreables oui
j'en ai parlé en bride sur l'ancien blog...
Mais c'est passé aussi.
Bonne soirée
Rédigé par : laparhasard | lundi 15 janvier 2007 à 21:14
Cette mésaventure t'a servi de leçon, finalement, c'est ce qui t'a fait arrêter sans trop de conséquence hormis la honte d'être prise.. Qui sait ce qu'aurait été la fois suivante sans l'amoureux du désert ? Sûrement un cauchemard. Tu n'étais pas faite pour être voleuse^^
Rédigé par : La fille d'à côté | lundi 15 janvier 2007 à 21:31
ohhh tu crois ?
RIRES ...
;)
Rédigé par : calliope | lundi 15 janvier 2007 à 22:11
Eh eh ! Qui n'a jamais piqué un truc, un jour ou l'autre ? Celui qui dit non, je lui éclate les pupilles avec ma lampe de poche et on verra bien qui a raison ! Non mais...
J'étais très bonbons et j'en ai chouravé une certaine quantité !
Et quand "on" se trompe en me rendant la monnaie, et bien je deviens muette...
Rédigé par : Baïlili | mardi 16 janvier 2007 à 01:31
je pensais à la même chose que Bailili!
qui n'a jamais piqué un truc un jour ou l'autre, ou essayé de resquiller . Chépa une note de bistrot...par exemple.
Je me suis fait prendre un jour.
et j'ai toujours ce mal au ventre rien que d'y penser.
Mais , le monde où nous vivons, ne nous pousse t il pas à de tels actes.
( quand tu vois le prix d'un steack....ou d'un bout de fromage...)
Rédigé par : cathy | mardi 16 janvier 2007 à 06:48
Je trouve que tu présentes très bien dans ta note les différentes étapes de tes émotions. Sinon tout le monde fait une connerie un jour ou l'autre, après faut assumer, tu t'en es très bien sortie ! Bisous
Rédigé par : lechantdupain | mardi 16 janvier 2007 à 08:14
ça y est Laparhasard, je m'en souviens...
Bonne journée à toi
C'est clair La Fille d'à côté, ça m'a servi de leçon ! ça m'aurait même genre un chouilla traumatisée que ça ne m'étonnerait pas, maintenant c'est tout juste si je ne retourne pas complètement Médor pour le secouer au-dessus du tapis de caisse, histoire d'être certaine qu'il ne risque pas de rester un haricot vert collé au fond ! :-D
Calliope> ;)))
Ah ben tout le contraire de moi pour le rendage de monnaie alors Baïlili !
Je crois que chouraver des trucs est plus ou moins "normal" quand on est enfant, la frime auprès des copains, la montée d'adrénaline, toussa. M'enfin bon, j'avais 38 vénérables années moua, et je l'ai fait chaque semaine durant 5 ou 6 mois. Mes motifs étaient différents certes mais ce n'est pas une raison, c'est même moins excusable quand on est adulte, même dans le besoin. On est supposé réfléchir aux conséquences de nos actes :))
Bisous miss
Moi aussi Cathy j'ai un frisson d'angoisse retrospective quand je repense à cette histoire. Et tu sais quoi, je crois bien que j'y pense en filigrane chaque fois que je retourne dans ce magasin, c'est à dire environ 1 fois par semaine... ;))
Exact JJ, assumer, ce moment où on est bien obligé de se dire "merdeeeeeeeeee, maintenant il va falloir payer mes conneries".
Que oui je m'en suis bien sortie, j'ai eu de la chance. Bisous à toi
Rédigé par : euqinorev | mardi 16 janvier 2007 à 09:43
Oups... Pour ce qui est de la monnaie j'avoue faire comme Bailili, mais bon vu le nombre de fois où je me suis retrouvée avec de la monnaie étrangère dont s'étaient gentiment débarrassé à mes frais les caissières, ça s'équilibre :-)
Rédigé par : Ambre | mardi 16 janvier 2007 à 12:01
En effet, je pense avoir lu bien trop vite,et je ne pouvais pas penser que tu étais la coupable!!!
De toute façon, le vol en magasin est moche, et pour les inventaires, la poisse!!!
Je te promets de lire plus calmement la prochaine fois.Bisous.
Rédigé par : cristina | mardi 16 janvier 2007 à 12:40
Mouarf Ambre, c'est vrai que ça s'équilibre :)
Comme quoi Cristina on a tous nos zones d'ombre, personne n'est parfait. Et surtout pas moi, d'ailleurs (d'ailleurs aussi je détesterais ça, être parfaite, ce doit être d'un ennui !). Quant aux difficultés d'inventaires des magasins, quand tu es dans le besoin tu t'en bats grave les c*uilles, chacun sa merde.
Ce n'est pas parce que "c'est moche" que je n'ai jamais recommencé ; c'est parce que j'ai eu cette fois-là la peur de ma vie. Parce que je t'assure qu'avec ma situation d'en ce moment ce ne sont pas les envies qui me manquent...
Rédigé par : euqinorev | mardi 16 janvier 2007 à 12:51
j'aime ta façon de raconter cette histoire et surtout la façon dont elle fini !
Rédigé par : Galileo | mardi 16 janvier 2007 à 13:03
J'ai vécu le même genre de chose, à 19 ans. Dans un supermarché, j'avais très très envie de m'acheter des dessous féminins, mais qqs sous dans la poche. j'étais avec une copine, on avait tout préparé prémédité, nous passions en cabine faire des essayages (à l'époque ils ne comptaient pas les articles), j'en laissais un sur moi et hop je ressortais et puis, nous avons fait le stock 10 bretelles de sous tifs sur moi et 10 culottes enfilées sur mon petit postérieur. et hop, on a acheté des mars et... en sortie de caisse... Oui comme toi pareil, un vigile nous attendait. j'ai vécu la même peur au ventre, j'ai cru que je dégoulinais sur place, "j'ai fait ça et la police va venir !!" J'ai pensé. Ils m'ont demandé de nous déshabiller et j'ai dit : NON ! et effectivement ils n'ont pas le droit de nous fouiller ainsi. Ma copine elle avait piquer un slip qu'elle avait mis dans son sac et elle l'a sorti en pleurant, moi j'ai fait : excusez nous pour un slip,on vous le paye, on est pas des voleuses, on ne recommencera pluuus ! Ils nous ont lâchées et lorsque nous sommes sorties, nous nous sommes regardées toute penaudes mais si contente ma foi, de porter sur nous des tenues des plus sexys, pour 1200 frs d'achat environ. Depuis je n'ai plus jamais volé, déjà parce que c'est MAL, mais parce que je ne pouvais imaginer une fois de plus revivre cette impression de dégouliner sur place comme si tout s'effondrait autour de moi, en moi ! Mais je te rassure Equinorev ! Ces tenues, je les ai gardées un peu usées soit, c'était du 36 ouarf je ne fais plus cette taille depuis longtemps (38 tout de même ! viii) et je ne peux plus les mettre mais je les garde dans le musée d'Alix ! @ ++
Rédigé par : Alix | mardi 16 janvier 2007 à 14:54
ces bêtises même aprés l'adolescence qui n'en n'a pas commis ! parfois simplement "pour voir si"...une façon de jouer à la roulette. il en reste qd mm une honte intérieure d'avoir transgressé les lois ou la morale...Et on ne renouvelle plus "l'expérience".
Rédigé par : lasidonie | mardi 16 janvier 2007 à 16:18
Une nuit au poste pour quelques provisions... ils t'auraient relaché bien avant la nuit !
Elle m'a fait bien rire ta note !
Rédigé par : 4largo | mardi 16 janvier 2007 à 17:37
Oh mais zut alors ... et moi qui attendais une suite croustillante
:-(
(dis t'es sûre que c'est 100 frs et pas FF? T'habitais en suisse à l'époque? )
Rédigé par : nam-nam | mardi 16 janvier 2007 à 18:30
Moi aussi Galileo j'ai aimé sa fin, rentrer chez moi sans passer par la case cellule ! ;-)
Comme j'imagine bien ce que tu as ressenti Alix. C'est exactement ça, l'impression que tout s'effondre sur ta tête. Mais bien joué les filles, 1200 Frs de lingerie pour le prix d'un slip, quel talent ! :)))
Et quand à tout ça s'ajoute le souvenir de la peur ressentie Lasidonie, tu es vacciné à vie ;)
Ben ça dépend sur qui tu tombes 4Largo, une nuit au poste est le tarif prévu pour tout larcin, même quelques provisions. Cela dit je pense en effet qu'ils n'ont pas trop de temps à perdre avec ce genre de vol, mais de toute façon rien que d'y être emmenée et gardée quelques heures me terrifiait !
Du croustillant avec quoi Nam-nam, le chef de la sécurité du magasin ? :))) Mouarf, j'avais peur d'être embarquée par la police certes, mais kanmême pas prête à tout ! :-D J'ai même réussi à ne jamais boire ce café dont il avait été question ;-)
Non non, les francs français s'écrivaient bien Frs ou frs en France. C'est à partir de l'étranger qu'on les écrivait FF pour les différencier des francs Suisses ou Belges.
Rédigé par : euqinorev | mardi 16 janvier 2007 à 19:20