Je suis une grande inquiète. Dès que je tiens un tant soit peu à quelqu'un j'ai très facilement peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de pas cool, je l'ai encore prouvé hier en étant sur le point d'appeler FBI : portés disparus pour les lancer à la recherche de mon blogami Dean. Tout ça parce que quelqu'un m'avait quatre jours plus tôt appelée du téléphone portable de Dean, téléphone qui avait été trouvé dans la nature, que je n'avais pas de réponse au mail que je lui avais envoyé pour lui donner les coordonnées de la personne qui avait récupéré l'engin, et qu'il avait huit jours de "retard" dans la date prévue de son retour d'échappée sauvage à travers la France et la Navarre. Comme vous pouvez le constater il m'en faut peu. Cela dit, quand on connaît le personnage et que l'on sait qu'il y a deux ans il a failli se rompre la colonne vertébrale en faisant au cours d'une randonnée en pleine nature montagneuse une chute de plusieurs dizaines de mètre sur le dos et qu'il a eu la vie sauve en partie grâce à sa chienne, ça s'explique un peu kanmême, hein ;-)
Pour en revenir à mon inquiétude-mania chronique, je ne sais pas si j'ai été câblée comme ça dès la fabrication mais il m'est arrivé quand j'étais gamine une histoire qui n'a pas dû arranger les choses. Je devais avoir 10 ou 11 ans. Mes parents travaillaient tous les deux, et j'avais l'habitude de rentrer seule de l'école, de trouver mon goûter dans le frigo et de commencer mes devoirs. J'ai été indépendante très tôt, ma mère me faisait une totale confiance et je n'ai d'ailleurs jamais fait la moindre bêtise. Tous les après-midis quand je rentrais de l'école je trouvais scotché sur la porte du frigo un petit mot de ma mère : "il y a un petit pain au lait et du chocolat pour ton goûter", "n'oublie pas de travailler ton piano", "Mme X doit rapporter le linge du pressing" (je n'ouvrais pas la porte si je n'attendais pas quelqu'un en particulier), "il y a 10 Frs sur la table pour les choses dont tu as besoin à la librairie", etc., petits billets d'attentions et d'amour qui m'accueillaient tous les jours et qui se terminaient toujours par plein de bisous (je les ai tous gardés, ils reposent dans une belle boîte peinte bleue et verte...). Donc, toutes les fins d'après-midi je faisais ce que j'avais à faire à la maison. Je devais rester seule environ 1h30 et ma mère arrivait juste après que je me sois sagement mise en pyjama, vers 18h30 ; je vous l'ai dis, j'étais très sage -et pas la peine de dire que je me suis rattrapée par la suite, hein... ;-). Mais un beau jour ça a été le drame, à cause d'une gigantesque grève des fonctionnaires qui paralysait la France. En fin d'après-midi ma mère s'est retrouvée bloquée à attendre vainement ses deux bus successifs et mon père était complètement coincé en voiture dans un embouteillage dantesque qui couvrait toute la région parisienne. Pas de téléphone portables bien évidemment, ça se passait en 1969 ou en 70, je ne suis même pas sûre qu'il y avait beaucoup de cabines téléphoniques dans les rues. Bref, j'avais fini mes devoirs, puis pour me tenir compagnie j'avais allumé la télé, et d'un coup en voyant arriver les informations j'ai réalisé qu'il était beaucoup trop tard, qu'il faisait nuit et que j'étais toujours toute seule. Et là, panique, panique totale, panique irraisonnée comme les enfants peuvent en ressentir. J'ai été persuadée au plus profond de moi que mes parents ne rentreraient pas, plus jamais, qu'ils étaient forcément morts, et que j'étais à partir de ce moment toute seule dans la vie. Je crois que je ne me suis plus jamais sentie autant complètement et intensément perdue de toute ma vie. Je me suis assise sur le canapé et j'ai commencé à pleurer toutes les larmes de mon corps, dans le noir car je n'ai même pas pensé à allumer les lumières du séjour. Alors notre chatte, une adorable bestiole qui avait été sauvée par ma mère du cruel balai du propriétaire de l'immeuble trois ans auparavant alors qu'elle avait à peine 1 mois, est venue s'installer sur moi. Elle léchait mes larmes, me mordillait tout doucement les mains et ronronnait très fort en me regardant droit dans les yeux, j'avais l'impression qu'elle me disait "ne t'inquiète pas, je suis là, je ne t'abandonnerai pas". Quand mon père est enfin arrivé le premier, vers 21h00 je crois, il a trouvé sa fille en gros sanglots assise sur le canapé et cramponnée à la douce petite chatte ; et il paraît que je lui ai dit que Miquette m'avait sauvé la vie.
Je n'aime pas trop chercher à tout prix dans l'enfance les raisons du moindre de nos comportements d'adultes, mais je crois que là quand même il a dû y avoir un léger traumatisme. Alors bon, sachez que si je vous aime vous n'êtes pas à l'abri de trouver un jour les forces d'intervention spéciales ou la DST devant votre porte... ;-)
Voilà à quoi ressemblait ma Miquette sauveteuse
OOOhhhh Miquette... Moi qui adore les chats et suis si fière que Tom et Luna (les chats du voisin) passent tous les jours me voir et aient élu ma petite maison comme deuxième tanière. Merci Véronique pour cette histoire touchante et belle parce que pleine d'amour.
Rédigé par : Ambre | mercredi 10 janvier 2007 à 01:18
C est touchant la manière dont tu t'attaches au gens même so ca ne doit pas être rassurant pour toi tous les jours biz mam'selle
Rédigé par : lio | mercredi 10 janvier 2007 à 02:36
Ouinnn
Cette note avait disparu hier soir et mon com avec ...
Bon, je sais pas réchauffer les coms... mais j'y disais en gros que j'étais un peu comme toi et capable de m'inquiéter, appeler partout si je pense que les copains peuvent avoir des soucis...
L'autre jour j'ai appelé un copain parce que j'avais vu un camion les 4 fers en l'air là où il passe quotidiennement avec le sien ... pffff.. parfois je me sens purge !!
Ben .. heu .. ce serait-y pas de la chaleur humaine, ça ??? Tu sais bien faire, toi !!!
Bisous
Rédigé par : teb | mercredi 10 janvier 2007 à 09:04
Pourtant, notre enfance, de la toute première à sa toute fin, induit beaucoup de nos "câblages" futurs... (j'adore l'expression !).
Ma pauvre. Et heureusement, Miquette était là...
Je t'embrasse !
Rédigé par : Anne | mercredi 10 janvier 2007 à 09:14
J'imagine aussi l'angoise de tes parents
les animaux ont un sens en plus de l'humain je le sais
un jour ma fille agée alors de quelques jours dormait plus longtemps que d'habitude à l'étage, je me disais va la reveiller mais en même temps je profitais pour finir des petites bricole jusqu'au moment ou mon chien, un berger des pyrennées se met à hurler à la mort... je le dispute et je ne sais pour quelle raison je file dans la chambre...ce jour la nous avons sauvé la vie de la petite c'est pour cela que je les aime deux fois plus fort tous les deux,Véronique
Bises
Rédigé par : laparhasard | mercredi 10 janvier 2007 à 10:12
J'aime bien ton expression Ambre, "passent tous les jours me voir", comme si c'était eux tes voisins, c'est trop mignon ;-)
Bon tu sais Lio, je ne vis tout de même pas dans le stress perpétuel :)) Il faut des éléments déclencheurs. Mais c'est vrai que je m'inquiète plus vite et plus facilement que pas mal de gens. Et la mauvaise nouvelle, c'est que c'est proportionnel à la force des sentiments que j'ai pour les gens ! y en a qu'ont du souci à se faire j'vousl'dis... :-D
Bise monsieur
J'ai en effet eu des soucis de postage Teb. J'ai voulu corriger une faute j'ai donc récupéré la note et ensuite plus moyen de la reposter pendant un bon moment. Mais il n'est pas normal pour autant que ton commentaire ait disparu, bizarre...
C'est tout à fait le genre de trucs que je suis capable de faire. Tu sais quoi, chaque fois que j'entends parler d'une catastrophe genre accident d'avion ou de train, grave accident de la route, carembolage etc., je passe en quelques secondes dans ma tête la revue de tous les gens que j'aime pour être sûre qu'il n'y a aucune raison qu'ils soient dedans...
Bisous à toi
C'est vrai Anne. Et pour le coup, je pense que mon inquiétude viscérale est née en grande partie ce jour-là.
Voui, heureusement qu'elle était là Miquette ! Tiens, peut-ête bien aussi que mon amour immodéré des félins et des chats a démarré ce jour-là ? Miquette a été mon premier chat. Quoi qu'il doit y avoir de l'héritage génétique aussi, ma mère adore les chats et en a toujours eu.
Des bisous zaussi
Wowww, superbe l'histoire de ton chien Laparhasard... Oui, ils ont un sixième sens ça ne fait aucun doute.
Bizaussi
Rédigé par : euqinorev | mercredi 10 janvier 2007 à 10:30
pas si léger que ça, si tu t'en souvient si bien...en tout cas, Merci Miquette....
Rédigé par : SanAntonio | mercredi 10 janvier 2007 à 11:12
ha ben ça marche mieux que cette nuit pour poster....dedediou..pour la peine j'en colle deux...
ils ont même un septième sens, un jour gamin il y en a un qui m'a coursé alors que je passais a vélo, bien sur pédalant comme un fou dingue, j'ai fini par m'éclater par terre et là il m'a gentiment mais fermement mordu le cul.....
Rédigé par : SanAntonio | mercredi 10 janvier 2007 à 11:27
Je suis bien d'accord avec toi, les animaux de compagnie ressentent nos stress ! Ta chatte a fait ce qu'elle a pu pour te rassurer. Douce journée pour toi. Bisous.
Rédigé par : lechantdupain | mercredi 10 janvier 2007 à 11:29
Je suis née angoissée,et c'est un handicap éprouvant.
Je te comprends!
Rédigé par : cristina | mercredi 10 janvier 2007 à 11:30
Wo wo wo ne m'envoit jamais les forces d'intervention mon amour, ne t'inquiètes jamais pour moi, je me suis débrouillé seul très tôt, je me suis toujours repéré de jour comme de nuit en ville, en forêt, en campagne et je ne me suis jamais perdu, j'ai un sens très aiguisé de la survie et de la débrouille ( motard avant tout !! ) alors ne t'inquiètes surtout pas pour moi mon coeur et surtout pas de forces spéciales !!!! Promis mon ange ?
Rédigé par : Gilles | mercredi 10 janvier 2007 à 11:41
Oui je crois qu'il y a eu un souci sur Typepad hier soir et cette nuit.
En effet SanAntonio, je me rappelle cette terreur et les détails qui vont avec comme si c'était hier. Et bizarrement par contre, je ne me souviens plus de rien dès l'instant où mon père est arrivé, à part bien sûr avoiur ressenti un soulagement immense, mais je ne me souviens absolument pas lui avoir dit que la chatte m'avait "sauvé la vie".
Ben didon tu parles d'un septième sens... tu crois qu'il t'a mordu le derrière pour t'aider à te relever ??
Et elle a dû pas trop mal y parvenir JJ, pour que je la déclare sauveuse de ma vie ;))
Bisous et belle journée à toi aussi
Il est clair que c'est un peu pesant Cristina. Mais bon, faut bien faire avec ;-)
Je promets de ne pas t'envoyer le FIS Gilles, d'accord, mais je ne promets rien d'autre ;) Que veux-tu, je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter dans certaines circonstances, et s'il suffisait d'être débrouillard pour être à l'abri de tout accident je crois que ça se saurait...
Par ailleurs, je crois que s'inquiéter pour les gens que l'on aime fait intégrante partie de l'amour que l'on a pour eux, non ? Et dans ton cas mon coeur il y a un sacré paquet d'inquiétude potentielle qui se balade :)))
Rédigé par : euqinorev | mercredi 10 janvier 2007 à 12:22
Comme je te comprends ! Et je compatis car chez moi l'inquiétude pour mes proches me pourrit la vie quelquefois !
Rédigé par : Madeleine | mercredi 10 janvier 2007 à 14:40
Note très interressante, 1. car je suis un peu comme ça même si moi, je n'étais jamais seule à la maison. 2. parceque j'ai découvert ton âge...Tu as l'âge de mes soeurs jumelles et de mon compagnon et surtout...tu es plus vieille que moi...autrement dis je suis plus jeune que toi...La la la la lère...Je croyais que c'était l'inverse, je te donnais dans les trente ans, je ne saurais pas dire pourquoi...???Il faudrait un jour que je m'amuse à faire le "portrait" de ceux avec lesquels j'échange le plus de com, cela pourrait être un nouveau jeu du blog, et les autres feraient mon portrait...physique et intellectuel et moral...Je pense que cela pourrait déboucher sur une franche rigolade blogosphérique...Projet à étudier, si je le fais je crois que tu seras mon premier cobaye...Suite au prochain numéro...
Rédigé par : Enriqueta | mercredi 10 janvier 2007 à 15:03
Tu montes vite dans les tours dis donc !
Moi je suis plutôt cool et je me dis que la personne ne va tarder. Enfin sauf avec mes enfants, là j'aime bien qu'on me les ramène à l'heure (sont encore trop petits pour partir tout seuls).
Rédigé par : 4largo | mercredi 10 janvier 2007 à 15:17
A y'è, ton portrait est sur mon blog, j'espère que cela te fera rire...Amicalement.
Rédigé par : Enriqueta | mercredi 10 janvier 2007 à 15:25
Un GRAND MERCI à toi Euqinorev. T'être inquiétée pour ce qui aurait pu m'arriver montre, une fois de plus, ta sensibilité.
De plus, surtout vu ce que tu en écris, j'apprécie d'autant plus, même si j'avais bien compris qu'on ne s'inquiète généralement pas trop, voire pas du tout ! pour les gens qui vous sont indifférents. Donc un merci de plus pour ton amitié.
Par contre, contrairement à Gilles, cela m'aurait beaucoup amusé de voir le FIS (Kézaco au fait ?) débarquer, pour me demander si j'étais bien moi ;-))
Et même si cela ne te rassurera pas, tu sais à quel point mon ange gardien est performant !! Il l'a encore prouvé pour mon téléphone ...
Ah ! Je ne sais pas si cela va te rassurer, mais je vais relativiser tes inquiétudes. Lorsque il y a deux ans j'aurai pu effectivement me briser la colonne, je n'avais fait une chute que de quatre mètres sur du béton ... La chute de plus de trente mètres, c'était une autre fois il y a longtemps. Tu vois, garde confiance dans mon ange gardien !
Comme je l'ai d'ailleurs écrit dans mon commentaire sur la dernière note des Quatre Soeurs, j'ai bien profité de la vie et grâce à mon ange gardien, j'ai droit à du rab, alors ... tutte bene !
Cependant merci quand même de ta sollicitude bien agréable. Ne change pas ;-))
Sinon, à propos de ton histoire personnelle, je comprends quelle a pu être ta panique. C'est un point que j'ai toujours essayé ... d'aborder, de préparer (??!!) pour mes enfants, mais à quoi cela peut-il servir ? D'où l'intérêt - vital dirais-je - des animaux de compagnie.
Pour finir ce encore long commentaire, je voudrais faire un bref retour sur celui de ta note précédente :
A propos des "petits" héros. Je suis tout à fait d'accord avec toi. Les médias devraient moins parler de l'extraordinaire, et bien davantage de la vie "courante". Sans personnaliser les gens "ordinaires" qui font des chose "banales" "mais" si nécessaires et utiles, ils (les médias) devraient, justement si, davantage mettre en valeur toutes ces actions.
Quant à mon "ordre" (!!) à propos de cigarette ou de verre, je sais bien que tu ne touches plus à une seule cigarette et que tu n'es pas alcoolique, c'était un exemple pour d'autre domaine ...
Plein de bisous et rassures-toi mon ange gardien me laisse croire qu'il est encore là pour un bon moment, aussi je le crois et ... j'y vais franco !!
Bisous.
Rédigé par : Dean | mercredi 10 janvier 2007 à 16:45
ton post me fout la trouille lol :p
dis-moi, cet épisode traumatisant n'aurait-il pas du même coup renforcé un peu plus ton amour des chats? ;)
bisous tout plein
Rédigé par : Uéhtam | mercredi 10 janvier 2007 à 17:10
Je me souviens avoir ressentit de nombreuses fois cette sensation de vide immense en pensant à la mort de mes parents sur une route quelconque, étant enfant. Ton texte était donc très émouvant pour moi de me ramener tout à coup il y a plus de 10 ans, ... :)
Sinon, pour ce qui est de cette espagnole, je la hais de tout mon coeur. Je sais, c'est exagéré mais je pense comme toi qu'elle est horriblement égoiste et je suis vraiment triste pour les enfants qu'elle va obliger à souffrir de par sa méchanceté. Si c'était pour de l'argent, nous aurions du faire une collecte pour lui payer sa retraite et éviter de massacrer deux gosses au nom de la cupidité.
Sur ces belles paroles,
Au plaisir de te croiser bientôt,
Gabriel.
Rédigé par : Gabriel | mercredi 10 janvier 2007 à 20:28
Adorable cette petie chatte et quelle intelligence !
Meilleur voeux pour 2007
(on peut encore hein ?).
Rédigé par : François | mercredi 10 janvier 2007 à 20:44
ooooohhh en te lisant j'avais tellement envie de prendre la fillette que tu es et de te serrer très fort dans les bras!
C'est horrible cette sensation que tu as ressentie!!!
Rédigé par : nam-nam | mercredi 10 janvier 2007 à 21:00
C'est vrai que ça pourrit pas mal la vie Madeleine !
Bah mon âge Enriqueta il est donné à un certain nombre de reprises sur ce blog ! Mais c'est toujours flatteur de savoir qu'on a l'air d'avoir 15 ans de moins, même juste à travers des écrits ;)))
Hé hé, je file voir mon portrait chez toi :-)
Et c'est aussi bien 4Largo, ça t'évite de sacrées crises d'angoisse !
Le FIS Dean, c'est les "Forces d'Intervention Spéciales", des messieurs tout en noir, chaussés de rangers, très musclés et relativement bien entraînés, une sorte de 'super police' quoi ;))))
Alors bichonne-le ton ange gardien, il est précieux !
Bisous le voyageur ;)
Ben pourquoi la trouille Uéhtam ?
Oui c'est possible, c'est tout à fait possible que ça ait renforcé mon amour des chats, va savoir !
Bisous tout plein à toi
Je crois Gabriel qu'il est normal pour un enfant à partir d'un certain âge de penser à la disparition de ses parents et d'en avoir très peur, ça fait partie de son apprentissage de la vie. Mes parents ont cessé de voyager à l'étranger (mon père a fait toute sa carrière professionnelle à Air France) le jour où, à l'âge de 7 ans, je leur ai demandé ce qui se passerait pour moi si un jour ils disparaissaient tous les deux dans un accident d'avion. Ils ont alors décidé de ne plus partir sans moi et d'attendre que je sois en âge d'apprécier les voyages pour qu'on les fasse ensemble (ben oui, j'ai des parents extras ;) )
Pour ce qui concerne la partie de ton comment relative au post précédent, je crois qu'on ne peut quand même pas présumer de la raison qui a poussé cette femme à faire ce qu'elle a fait, ni donc lui faire un procès d'intention. La seule décision d'avoir un enfant à un pareil âge est suffisamment aberrante, égoïste et irresponsable sans qu'en plus on lui prête des intentions vénales. Enfin bon, je crois.
Bien sûr qu'on peut François. Et meilleurs voeux à toi aussi :)
Oui, elle était vraiment adorable. J'avais 7 ans quand elle est arrivée chez nous en direct de la cave, sauvée in extremis par ma mère du balais meurtrier du propriétaire de l'immeuble. Elle avait à peine 1 mois, une minuscule boule de poils noirs hirsutes. Elle a été avec la gamine que j'étais d'une patience incroyable, se laissant même habiller avec les vêtements de mes poupées et trimbaler en landeau dans l'appartement, la pauvre... :)
Oh ben c'est tout gentil ma p'tite Nam-nam ! C'est vrai que cette terreur et cette persuasion d'avoir perdu mes parents ont été affreuses sur le moment. Et je pense vraiment que ma petite chatte m'a empêché de griller un plomb, elle monopolisait mon attention et m'empêchait de trop penser au reste. Et puis n'oublions pas que le ronronnement du chat est thérapeutique pour l'Homme... ;-)
Rédigé par : euqinorev | mercredi 10 janvier 2007 à 21:19
qu'elle confusion m'a prit, il s'agissait pour moi d'un chien qui me mordit le c..
Bisous....
Rédigé par : SanAntonio | mercredi 10 janvier 2007 à 21:54
C'est de là que çà vient, l'expression " avoir les miquettes"?
Je sais, j'ai un peu cn malaise à chaque attente. L'attente est une souffrance réelle, on attend, personne ne vient, on imagine, on imagine, on se fait un film avant, on serre les fesses.
J'ai beaucoup de ces souvenirs d'enfants.
Je les revis à chaque attente.
Rédigé par : Thierry | mercredi 10 janvier 2007 à 22:01
J'avais bien compris SanAntonio :) J'espérais en tout cas que ce ne fut pas un sanglier... ou un lapin... :)))
Bisous à toi
Je ne sais pas Thierry, je connais cette expression d'avoir les miquettes (expression que j'adore) grâce à Kaamelott :-)
Il y a de belles attentes parfois. Mais pas toujours, et surtout pas quand l'angoisse s'en mêle
Rédigé par : euqinorev | jeudi 11 janvier 2007 à 00:07
Si tu m'envoie le FBI, tu choisis les inspecteurs, hein ?!!!
Rédigé par : Baïlili | jeudi 11 janvier 2007 à 00:49
Faut pas t'inquiéter, nous on t'abandonne pas ;)
Plus sérieusement, c'est une jolie histoire. En la lisant, je me suis de nouveau rendu compte qu'ils sont toujours là pour nous, nos petits compagnons... indéfectibles ! Ce qui n'est pas toujours vrai pour nous à leur égard.
On pourra toujours compter sur eux. C'est une raison de plus pour les aimer c'est clair ! (petite pensée pour mon matou qui se nomme Psycho mais c'est pas de moi lol).
Par contre j'ai un service à te demander, je vais déménager bientot et je n'aurais donc plus d'accès à la toile... alors je te permets d'éviter d'alerter l'armée ou de déclancher un plan épervier pour moi, avec ce que j'ai dis à propos de la clandestinité dans un de mes récents coms... hem, j'ai pas un amour fou pour les bracelets chromés (si tu vois ce que je veux dire ;))) Bises
Rédigé par : Strelnikov | jeudi 11 janvier 2007 à 01:13
Pour un enfant, la sensation de se sentir abandonnée, est terrible. En tout cas, très beau récit, bien ficelé,je trouve, prenant, captivant, tu sais bien retransmettre tes émotions, ta sensibilité,je trouve.
Rédigé par : Alix la feignante | jeudi 11 janvier 2007 à 01:38
Jolie note de ton enfance. j'aime bien quand tu racontes. je m'y sentais presque à ta place et je voyais bien les gestes de "papaymamaruf". Les animaux ont toujours fait partie de votre vie - s'il n'avaient pas d'ailleurs leurs premières places, non ? - Bon, mais ne te mets pas dans tes états pareils va ! mais je suis épatée quant à ta sagesse d'enfant... ça fait petite fille modèle, piano, devoirs, petites courses, pyjama, un amour... toujours... et c'est vrai
Rédigé par : VivielaVie | jeudi 11 janvier 2007 à 09:35
D'accord Baïlili, tu veux qui, l'inspecteur Dinozzo ? l'inspecteur Simone ? :))
Ok Strelnikov, je m'en voudrais que tu te retrouves en garde à vue à cause de moi :)))
Bon courage pour le déménagement ! Bises à toi et caresse à Psycho
Ben merci Alix, c'est très gentil ;-)
Oui Vivie j'étais très sage quand j'étais gamine. Sauf avec ma langue : j'étais très insolente, je répondais du tac au tac y compris aux adultes et c'était parfois très limite côté politesse. Maman a passé beaucoup de temps à essayer de me faire comprendre que l'on ne pouvait pas dire tout ce qui nous passait par la tête ; elle n'a pas très bien réussi apparemment... Loll
Rédigé par : euqinorev | jeudi 11 janvier 2007 à 11:00
je crois que j'arrive en retard, je ne vois rien a rajouter,
les peurs d'enfants sont traumatisantes
on se fait toujours du soucis pour les gens que l'on aime
la miquette sauveuse etait bien belle...
j'ai eu du mal a démarrer ma semaine (heu nan nan rien de grave je te rassure ,) vous etes plus rapides que moi les amis.
bisous
Rédigé par : lydie | jeudi 11 janvier 2007 à 11:52
Je ne suis pas sur que ce genre d'évènement marque dans le sens traumatisme, en dehors du fait que tu t'en souviennes! Cela ne fait que révéler simplement notre personnalité au moment ou ça arrive! Il m'est arrivé quelque chose de similaire pour mon père, au même âge que toi! Lui qui n'était jamais en retard habituellement! Mais sur le canapé c'était ma mère qui était a ta place et moi qui assurait l'intendance, c'est a dire, chargé par cette dernière, de me rendre a la police, et voir dans les hôpitaux des environs de l'arrondissement parisien ou nous résidions, si il n'y était pas! Je n'ai donc pas eu le temps de pleurer, et de toute façon je ne l'aurais pas fait tout seul dans la rue, par fierté! Je me suis simplement écroulé dans les bras de mon père quand il est enfin arrivé! Je m'en souviens également comme toi, mais je ne pense pas que cela a provoqué un quelconque traumatisme! Je crois que nous avons un potentiel de caractère à la naissance et que les évènements extérieurs ne font que révéler ce dernier! Et nous nous dépassons ou pas, suivant les circonstances
Rédigé par : henri | jeudi 11 janvier 2007 à 11:59
32 commentaires !!!! j'les ai pas lus...
quelle histoire !!! rien qu'à le lire !!! ça me fichait la trouille... je me fais des films tout de suite moi...
Rédigé par : pousse mousse | jeudi 11 janvier 2007 à 21:22
Je ne sais pas les noms (ne les retiens jamais) mais le plus ++++ beau !
:-))
Rédigé par : Baïlili | vendredi 12 janvier 2007 à 02:57