Elle m'a scotchée, en quelques secondes, lors d'une info/présentation à la télé.
Bon, vous savez ce que je pense du relativisme "à outrance", qui m'exaspère et qui est pour moi le meilleur moyen de tout niveler par le bas et de se donner de superbes excuses pour ne pas progresser, pour ne pas essayer de faire mieux de sa vie, en se contentant de se dire qu'il y a pire que nous (il y a toujours pire, mais il y a aussi toujours mieux) et que donc nous n'avons aucune raison de râler sur notre vie et pas le droit "outrancier" d'en espérer du meilleur. Mais il y a parfois des personnes qui nous donnent quand même d'immenses leçons, qui justement nous obligent à relativiser nos propres petits soucis. Patricia Assouline en fait partie. Elle brise les tabous du handicap avec une autodérision et une maestria époustouflantes. Et du courage, forcément, en plus d'un humour décapant.
Si quelque(s) parisien(ne)s a/ont envie d'aller la voir en ma compagnie, je prends ; elle est au Théâtre d'Edgar jusqu'au 31 mai.
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