Bienvenue dans ma nouvelle tanière

Grrrrrrrrr !!!

Je crois que je suis maudite, quelqu'un a planté des aiguilles acérées et empoisonnées dans une poupée vaudou à mon image. Ou alors j'ai fait des trucs atroces dans une autre vie et je les paie dans celle-ci. Ou encore Murphy est tombé raide dingue amoureux de moi et a décidé de ne plus jamais me quitter. Bref les merdouilles se suivent, un véritable petit ballet...

L'acquéreur de ma pampa m'a lâchée ; plus de vente, la signature finale n'a pas eu lieu début juillet et n'aura jamais lieu. Certes il est dans son tort puisqu'il n'y avait pas de condition d'obtention de prêt dans la promesse d'achat qu'il a signée (il est même spécifié noir sur blanc qu'il paie cash de ses propres deniers) et qu'il argue maintenant qu'il ne peut pas obtenir de prêt, mais le résultat est le même, je suis dans la mouise, parce que je suis arrivée au bout de mon prêt-relais et que sans cette vente je ne peux plus payer la maison de retraite. Les marchands de biens sont vraiment des enfo*rés, tout le monde me le dit (maintenant...). Mais celui-là est tombé sur un os, un os qui s'appelle Euqinorev ; une féline très très en colère, en plus aidée d'une notaire d'enfer.

Après avoir cassé la vente, ce salopiaud de marchand de biens, souhaitant bien évidemment récupérer les 30.500 euros de caution qu'il a déposés chez ma notaire et qu'il est supposé perdre en cas de désistement de sa part (mais pour l'instant bloqués pour tout le monde), m'a fait au téléphone une offre intéressante pour les deux parties : il continuait à "travailler" pour moi (il a fait toutes les démarches pour couper le terrain en deux, a payé un géomètre et a obtenu les autorisations nécessaires pour vendre en deux lots) à vendre maison et terrain constructible, en échange de quoi je m'engageais à lui reverser sa caution après qu'il aurait accepté que je la touche dès maintenant. ça va vous suivez à peu près ? Deux semaines après sa proposition orale ma notaire reçoit enfin une proposition écrite, mais inacceptable et n'ayant plus grand chose à voir avec ce qu'il m'avait dit au téléphone. Donc en plus cet abruti nous prend, ma notaire et moi, pour de parfaites crétines : en gros, certes il s'engage à vendre mes deux lots et en échange il récupère sa caution, mais 1° il n'est plus question que ladite caution me soit versée d'ici là, et 2° il n'est fait aucune mention de ce qui se passerait s'il vendait à très bas prix, plus bas que le prix défini sur la promesse moins la caution. Vous suivez toujours ? En résumé, non seulement sa proposition me laisse sans un kopec jusqu'aux ventes, mais en plus m'en fait potentiellement perdre par rapport à la promesse initiale s'il brade les ventes.

Donc, refus de ma part de ce marché de dupes et courrier incendiaire de ma notaire à son intention. Et je pars en guerre. Guerre que je suis absolument certaine de gagner car encore une fois il est complètement dans son tort et j'ai même l'intention de demander des dommages et intérêts que je suis tout aussi certaine d'obtenir (il va perdre bien plus que sa caution ça lui apprendra à être malhonnête et à prendre les gens pour des abrutis, niark niark niark), mais ça ne résout pas mon problème d'urgence qui est le paiement de la maison de retraite. Comme elle est financièrement gérée par le Trésor Public je vais leur expliquer tout ça et j'ai bon espoir d'obtenir une suspension de paiements jusqu'à ce que mon jugement (en référé, c'est supposé aller plus vite) soit rendu et que je touche un peu de sous. Il ne manquerait plus qu'on mette mes parents dehors ! Et évidemment tout ça en plein coma estival, avocats en vacances et tribunaux fermés. Sans parler du fait que le marché immobilier est une cata en ce moment parce qu'il est extrêmement difficile d'obtenir des banques le moindre prêt, et que je ne suis donc probablement pas près de "re"vendre.

Non non et non, je ne craquerai pas. Enfin j'espère. M'enfin quand même quoi, nom d'un chat, pourquoi tant de haine ?!?

Un bébé très coquin

Je savais qu'en pleine nature il était prudent de secouer ses chaussures avant de les enfiler, mais je n'aurais jamais pensé devoir faire la même chose avec un soutien-gorge sous peine de me retrouver avec un bébé chauve-souris douillettement blotti contre un sein. Cette toute mignonne aventure est arrivée à une jeune anglaise qui avait laissé sécher son linge dehors toute une nuit. Le lendemain matin, quelques heures après s'être habillée, elle à commencé à sentir des petites vibrations chatouillantes contre l'un de ses seins. Elle a d'abord pensé à son téléphone portable qui se trouvait dans la poche intérieure de sa veste, mais les vibrations ne correspondant pas forcément aux sonneries dudit téléphone elle a fini par fouiller... son soutien-gorge, et, ô surprise, y a découvert un bébé chauve-souris planqué dans le rembourrage. Elle l'a bien sûr aussitôt remis en "liberté". Trop mignon n'est-ce pas ? Bien que sur le moment ça ait tout de même dû lui faire tout drôle. Mais après tout, toutes proportions du dormeur gardées, un bonnet de soutien-gorge fait une couette parfaitement acceptable, non ? Surtout s'il est bien molletonné.

Morale de cette petite histoire, mesdames mieux vaut ne pas chercher à optimiser les proportions de notre giron par un rembourrage trop confortable... ;-) 

Recette du bonheur ? Mouais...

En ce jour ô combien béni de l'anniversaire de naissance de mon ô combien précieuse et exaltante existence (hum...), voici la synthèse d'un texte que m'a récemment envoyé mon blogami Thierry, et qui est supposé nous faire réfléchir sur notre manière d'envisager le bonheur. Je l'ai raccouci et résumé car il est à l'origine un peu long, mais j'en ai respecté l'idée. Idée devant laquelle je suis très mitigée je vous dirai pourquoi à la fin du texte, mais je suis curieuse de connaître votre propre avis sur la question.

On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure 'après', après la réalisation de nos attentes et de nos espoirs. Mais 'après' on se sent frustré, parce que nos attentes et nos espoirs en ont engendré d'autres, et l'on pense que notre vie sera meilleure et plus complète un peu plus tard, encore un 'après'. Et l'on repousse à toujours plus tard le sentiment d'être heureux et satisfait de notre vie... La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent. La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer, d'obstacles à surmonter et de problèmes à résoudre. Mais ces obstacles et ces problèmes sont justement la vie. Il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur, le bonheur est le chemin. Ainsi passe chaque moment que nous avons, il nous suffit de le partager avec quelqu'un de spécial et de se rappeler que le temps n'attend pas. Le bonheur est une trajectoire et non pas une destination, il suffit d'apprécier chaque petit moment et de le considérer comme l'un des meilleurs moments de sa vie pour être heureux.

Soit. C'est pour moi le genre de texte facile et bateau comme il en circule pas mal un peu partout. Pas faux dans l'idéal bien sûr, et très beau dans la théorie, mais à mon sens largement irréaliste. Parce qu'il est dans la nature de l'être humain de se projeter dans l'avenir, il en a un besoin viscéral pour vivre ; comment exister sans rêves et sans projets ? J'ai déjà parlé du "carpe diem" dans mes tanières, un beau principe de vie dans l'absolu mais difficile et parfois impossible à pratiquer dans la réalité. Parce qu'ils ne sont pas toujours si fréquents que ça ces instants où pendant quelques secondes nous sommes conscients de notre bonheur, où nous avons l'impression de le toucher de l'âme et du coeur, il y a même des périodes où ils sont inexistants. Alors il faut bien faire avec le reste, avec nos désillusions présentes et avec nos projections dans l'avenir, avec nos attentes et nos espoirs ; sous peine de ne plus trouver aucun intérêt à la vie. Attention je ne prêche pas non plus le pessimisme et l'apitoiement sur soi-même en continu, je dis juste qu'entre ça et ce que prône ce texte il y a tout un échéancier de nuances dans notre capacité à nous réjouir de l'instant présent. Et que l'on a aussi le droit de ne pas l'apprécier, ce présent, et croire en un meilleur avenir, sans pour autant être considéré comme incapable d'être heureux. Cela dit il est parfaitement exact que chaque instant est unique et ne reviendra jamais, et qu'il vaut quand même mieux, si possible, essayer de ne pas trop le rater...