Bienvenue dans ma nouvelle tanière

Chaleur

Regards étincelants de lumières dansantes,

Doigts frôlés autour d'un verre ambré de velours pourpre,

Mots épars esquissés au creux des voix devenues rauques de désir,

Respirations saccadées de tant anticiper les troublantes essences de leurs peaux...

Leurs rêves sont enfin à portée de leurs frissons,

Comme des étoiles de passion goûtées par anticipation au bord de leurs bouches gourmandes.

Entre amoureuse tendresse et brûlante impatience,

Des images divinement affolantes dansent dans leurs yeux.

Ils se lèvent, et l'air qui les embrasse semble s'enfler et comme déjà vibrer des soupirs à venir...

J'ai pondu ce petit texte il y a pas mal de temps pour un blog spécial 'coquin' que certains d'entre vous ont connu, et que j'ai choisi de ne pas garder faute de suffisamment d'inspiration ; c'est un style d'écriture bien plus difficile qu'il n'y paraît quand on ne veut pas tomber dans le graveleux ou le porno hard, sans parler de nos pudeurs et de nos propres censures. Mais j'en ai sauvegardé les quelques écrits, en voici un.

Le syndrome du poisson rouge

Se sentir emprisonnée, avoir l'impression de tourner en rond dans un bocal hermétiquement fermé. A chaque tentative pour s'échapper, se cogner à des parois de verre en forme de leurre. S'emmêler toujours dans les mêmes algues gluantes et pernicieuses, voir les mêmes regards curieux de l'autre côté du verre. Se demander ce que l'on fait là, et pourquoi, pour qui. Se heurter sans fin à des problèmes insolubles et douloureux qui ressemblent à des boomerangs, être si démunie devant la détresse d'autrui et si faible face à la sienne. Battre des bras pour tenter d'échapper au vide, s'affoler de se sentir aspirée, enrager de ne rien pouvoir changer.

Courir, nager, nulle part, toujours, en vain...

Ininspiration, et lézardisation

N'est-il pas mignon le petit lézard qui squatte l'une des terrasses de ma pampa ? D'autant qu'ils doivent être deux puisque depuis quelques jours terrasses et maison sont envahies par d'adorables minuscules bébés lézards... Et c'est toute une technique pour remettre dehors ces p'tites bestioles ultra fragiles, qui dans l'absolu ne me dérangent absolument pas (bien au contraire, indépendamment du fait qu'à la base je les aime bien, elles bouffent les araignées !) mais qui ne peuvent pas rester enfermées entre quatre murs sous peine de dépérir.

Et vous savez quoi, et bien le papa (ou la maman, ou les deux, pas facile de les différencier) s'est apparemment habitué à ma présence régulière et me laisse approcher... Je lui/leur parle, d'ici à ce que je les caresse ya pas loin !

(Euh... l'est où mon psy ??)

 

Allo ??

Cet après midi, alors que j'étais tranquillou chez moi en train d'installer un nouveau meuble TV qu'un ami (et patron de temps en temps, sisisi les patrons/amis ça existe !) venait de terminer de m'aider à monter, mon portable sonne, 'inconnu' en affichage :

Moi : "Allo ? (je rappelle que j'ai la maison de mes parents à vendre donc je décroche toujours quand mon portable sonne, même si je ne connais pas le numéro ou s'il n'y en a pas d'affiché)

L'autre, voix féminine et agressive : "Qui c'est ??"

Moi, polie (pour l'instant...) : Euh... scusez, mais c'est vous qui m'appelez, donc qui êtes-vous, vous ?

L'autre : "Je t'emmerde !!"

Moi : ... ??!?!!?  "On se calme, il doit y avoir erreur de numéro, vous m'appelez mais je ne vous connais pas. Au revoir". (toujours très polie et cool, faut dire qu'après 2h00 de montage du foutu meuble la bête était un poil ramollie...). Et je raccroche.

10 secondes plus tard, re-appel, numéro toujours caché, même voix féminine de plus en plus agressive, insultes verbales. Moi : "bon, ça commence à bien faire la connasse, je ne vous connais pas, c'est vous qui m'appelez, donc foutez-moi la paix !"

Elle a recommencé ses insultes, je lui ai raccroché au nez et j'ai éteint mon téléphone. A sa réouverture 1h00 plus tard, 3 messages d'insultes !! Je ne sais pas qui est cette pétasse hystérique, d'autant qu'en ce moment je n'ai aucune relation, homme marié ou pas, donc aucune raison de me mettre une quelconque bobonne à dos. Mais ce qui m'épate est qu'elle n'ait pas une seconde envisagé qu'elle puisse faire une erreur de numéro, ou de destinataire...

Nom d'un chat, on est cerné(e)s par des malades, auscours !

Le coeur des hommes

Ayant récemment entendu une fois de plus l'adage bien connu "C'est par l'estomac que l'on touche le coeur d'un homme", je me suis du coup vraiment posé la question. Et j'oscille entre "Pfffff, non" haussement d'épaules inclus et "ben ça dépend des hommes".

Tout d'abord ma première pensée a été d'y ajouter voire d'y substituer une autre partie de leur anatomie. Parce que dans une relation amoureuse il me semble quand même nettement plus supportable de manger des plats tout prêts que de s'ennuyer au lit. Non ? Et je dis ça en tant qu'amoureuse de la cuisine. De plus, non seulement il y a beaucoup d'hommes qui adorent cuisiner, mais à contrario il y en a aussi pour qui ça n'a pas d'importance et qui donc se fichent des talents culinaires de leur moitié. J'ai même eu une amie qui était capable de rater le réchauffage d'une pizza surgelée, et que son homme adorait... Finalement, je crois que ce précepte était probablement valable il y a quelques siècles, mais plus maintenant, car les mentalités et les modes de vie ont changé. Avant, un homme allait facilement voir ailleurs si son épouse était faible côté câlins (l'entente en ce domaine était même rare dans la mesure où beaucoup de mariages étaient arrangés par les familles) et s'il restait à peu près discret personne n'y trouvait à redire. Par contre il était indispensable qu'il trouve bonne chair à sa table ; savoir cuisiner faisait d'ailleurs partie de l'éducation des jeunes filles, et non pas apprendre à satisfaire la sexualité de leur futur maris, sujet tabou par excellence -sauf dans certains pays d'Asie, comme le Japon, où c'est carrément un culte depuis des siècles. Et puis les relations sexuelles entre époux étaient essentiellement destinées à procréer, pas à prendre son pied : en fait, on n'était pas loin du comportement animal... ;-)  Aujourd'hui, non seulement l'entente physique est indispensable à la réussite et à la pérennité d'un couple, mais avec tout ce qui se fait en cuisine préparée, surgelée ou autre, être un cordon bleu ne passe plus au premier plan. Et même de loin, les qualités intellectuelles des femmes étant elles aussi beaucoup plus importantes pour les hommes qu'auparavant, heureusement ! Au final je dirais qu'être une bonne cuisinière est un plus, non négligeable certes, mais certainement pas une condition sine qua non de réussite amoureuse, en tout cas pour la majorité des hommes d'aujourd'hui. Et vous, z'en pensez quoi ? Dames comme messieurs bien sûr, tous les avis m'intéressent.

Cela étant, quelqu'un s'est-il demandé quel était le chemin du coeur des femmes ? Bon, peut-être est-il moins compliqué à trouver...  ;-)