Si la vie de l'un de mes proches ou ma propre vie en dépendait, serais-je capable de tuer ? Spontanément je réponds oui. Parce que je me sais capable de voir suffisamment rouge pour le faire. Il m'est arrivé et m'arrivera encore certainement de piquer des colères homériques, et le mélange de peur et d'adrénaline face à un danger peut être redoutable. Je sais bien que personne ne peut être sûr de sa réaction face à une situation donnée avant d'être confronté à ladite situation, cette histoire de fontaine dont on boirait l'eau ou pas, mais décidément, dans certaines circonstances je me crois capable d'essayer de tuer pour défendre ma vie. Quel que soit l'instrument à ma portée au moment crucial. Cela étant on doit se sentir affreusement mal après, même si la personne que l'on a occise nous aurait elle-même supprimé sans aucun scrupule.
Comment ça je me pose de drôles de questions par moments ? Allez, avouez que l'on se la pose tous de temps en temps celle-là. Euh... presque tous ? Certains d'entre nous ? Juste les grands malades du ciboulot ? Bon d'accord, il n'est pas impossible que je regarde un peu trop de fictions à base de psychopathes assassins ou autres gugus tout aussi moyennement sympatiques ;-)
ne sait-on jamais ce que l 'instinct de conservation,de survie peut nous pousser à faire,cette question est bien légitime et n 'a rien à voir de loin ou de près avec le fait d 'être " malade du ciboulot " :-)
Rédigé par : francis | lundi 27 octobre 2008 à 23:29
* Merci Francis tu me rassures ;-)
Mais tu vois, là je suis en train de ragarder un très mauvais remake de "Amityville", alors faut pas que je m'étonne de faire parfois des cauchemars affreux comme il y a 2 nuits -beurk, un truc à filer des frissons à Freddy Krueger lui-même ! Heureusement que je regarde aussi "la petite maison dans la prairie", ça équilibre. Quand je dis que la solitude c'est super dangereux pour les neurones, hein ;)))
Pour en revenir à ma note, oui l'instinct de survie ou de protection des siens peut nous faire aller très loin (promis cette nuit je vais essayer de ne pas me coucher avec mon grand couteau à découper posé sur la table de nuit... Lol)
Rédigé par : euqinorev | mardi 28 octobre 2008 à 00:13
Bon, je répète: Laisse tomber le couteau, la planche suffira ;-))
Bisous
Claude
Rédigé par : claude | mardi 28 octobre 2008 à 19:16
C'est vrai que ... ça fait étrange comme question. Mais bon, je me la pose moi aussi parfois.
Je me dis et d'une que je crois être capable des pires violences si on touche à mes enfants. Tiens, rien que d'y penser, les poils se hérissent.
Je me dis aussi qu'il y a un fossé entre ce qu'on ressent et le passage à l'acte. Qu'on ne franchit pas toujours ....
Bon en même temps, je dois regarder les mêmes films que toi (quand j'ai la télé)
Rédigé par : kaliuccia | mercredi 29 octobre 2008 à 11:31
Après avoir absorbé ton bisou félin,je dois t'avouer que je ne me suis
jamais posé la question.
Doté d'une humeur placide,et peu enclin à la violence,je crois quand
même que j'aurais une sacrée réaction.
Doux bisous.
Duke
Rédigé par : DUKE | mercredi 29 octobre 2008 à 12:05
je suis d'accord avec Francis et Kaliuccia. j'ajouterais que, dans certaines situations comme celle que tu décris, nous nous apercevons que, décidément, placer l'Homme en dehors du règne animal est une vue de l'esprit assez peu scientifique. autrement dit, être capable de tuer quelqu'un dans un accès de violence sauvage pour protéger sa vie, celle de ses petits ou d'un membre de sa tribu, c'est, au final, sans doute très humain. ou très animal, comme on préfèrera ;)
bisous Véro-chat :)
Rédigé par : Uéhtam | mercredi 29 octobre 2008 à 18:36
Bon, ben y a plus qu'à essayer, pour voir comment ça fait…
Rédigé par : Vertumne | mercredi 29 octobre 2008 à 18:47
* Mouarf Claude :))
* Exact Kaliuccia, cette histoire de fontaine... d'où mon interrogation, pourrais-je ou pas ! Cela dit je crois qu'il y a des passages à l'actes qui semblent plus évidents que d'autres
* Une réaction de survie Duke...
Bisous doux
* Nous sommes donc d'accord aussi tous les deux Uéhtam. De toute façon l'homme n'est qu'un animal soi-disant un peu plus évolué que les autres, son instinct de survie reste atavique et participe à... ben sa survie !
Gros bisous
* Ne sachant trop comment prendre ta phrase Vertumne, humour (mais dans ce cas tu y aurais mis un smiley, histoire que l'on ne se méprenne pas ?) ou critique acide, je me contenterai de te répondre que tant qu'à faire ce peut j'aimerais autant ne pas me retrouver nez à nez avec un tueur et ne pas avoir à "essayer pour voir comment ça fait" ; si besoin est je précise que tuer ne fait pas partie de mes fantasmes de sensations fortes.
Rédigé par : euqinorev | mercredi 29 octobre 2008 à 19:07
je crois que dans certaines circonstances, comme se défendre ou défendre ses proches, n'importe qui peut tuer.
Rédigé par : enriqueta | vendredi 31 octobre 2008 à 19:25
Oui, j'en serai capable. Limite sans état-d'âme même.
Rédigé par : Brigitte | dimanche 02 novembre 2008 à 22:25
* Je le crois aussi Enriqueta, la plupart d'entre nous en tout cas.
* J'imagine, Brigitte, que dans ce cas de figure les états d'âme arrivent après. Parce que même en état de légitime défense face à un enragé prêt à nous exterminer, le geste ne doit pas être facile à accepter après coup.
Rédigé par : euqinorev | lundi 03 novembre 2008 à 15:52