Bienvenue dans ma nouvelle tanière

Où l'amitié n'a parfois aucune valeur

La plupart d'entre vous le sait, mon avant dernier ex (le musicien de jazz) était un ami. Ami de dix ans d'âge, comme un bon whisky. Dix ans de discussions, de refaisages de monde, de rires, de confidences mutuelles, bref de partages. Dix ans d'amitié. Un beau jour l'amitié s'est transformée en autre chose. Comme ça, paf, d'un coup. Alors que rien avant n'avait jamais laissé supposer quoi que ce soit. Que s'est-il passé ce soir-là ? Mystère. Mais surtout magie, parce qu'une belle histoire d'amour est née, et a duré environ huit mois. Pour être franche, l'une de mes plus belles histoires de cette dernière décennie. Mais bon, "les histoires d'amour finissent mal..." ;)

Il y a plus de deux mois, un an et demi après la rupture, une impulsion m'a fait lui envoyer un petit coucou par mail. Un coucou de pure amitié, c'était très clair (genre "coucou d'une vieille amie, comment vas-tu, j'espère que tous tes projets ont avancé, bisous") et puis il est supposé suffisamment me connaître pour savoir que je ne reviens jamais sur une histoire terminée, il n'avait donc aucune raison de penser à une tentative de reviens-y. Mais je trouvais dommage de bazarder dix années de belle amitié à cause de quelques mois d'une relation amoureuse qui n'avait pas tenu la route, et il s'était à mon sens passé assez de temps pour effacer les rancoeurs. Hélas rien, nada, que d'alle. Il ne m'a jamais répondu. Visiblement cette belle amitié n'était précieuse que pour moi, ou alors bien plus superficielle que je ne le pensais pour qu'il n'en reste absolument rien à cause d'une rupture, qui plus est rupture plus ou moins mutuelle.

Alors certes je me dis "pfffffffff, aucun regret à avoir, c'est donc un gros con", mais n'empêche, je suis triste d'avoir perdu un ami, cet ami. Et je suis déçue aussi, très déçue. Connaît-on jamais les gens ? Je ne sais pas si l'avenir me remettra un jour en face d'une situation analogue de modification de sentiments d'amitié, mais une chose est sûre j'y réfléchirai à deux fois avant de me laisser aller. Et c'est bête, parce que je passerai peut-être à côté d'une vraie belle histoire.

Je croyais que les histoires d'amitié étaient plus solides et plus fiables que les histoires d'amour.

Lettre à...

Lettre à tous ces messieurs qui me prennent pour une conne depuis tellement longtemps, pour une jolie nana baisable (ah oui, ça ça vous plaît hein, de me baiser, vous vous éclatez avec moi, à fond, ben oui, à force de rencontrer des abrutis dans votre genre je suis devenue "bonne" comme vous dites fort élégamment entre vous, très "bonne" apparemment), et pour la dernière des idiotes. Messieurs je vous emmerde. Vous massacrez mon coeur et ma tête depuis des dizaines d'années, vous m'utilisez comme un kleenex, un pis aller de vos frustrations, un dépotoir de vos fantasmes, vous me faites des déclarations d'amour et d'envies à tomber par terre, vous me promettez le bonheur, vous me faites craquer pour vous, vous m'y faites croire -suis-je d'ailleurs tellement stupide d'y croire mais vous le savez et vous en profitez n'est-ce pas- et puis d'un coup vous vous tirez comme les pitoyables lâches que vous êtes. Bien sûr sans aucune explication. D'ailleurs en avez-vous à donner, des explications ? Même pas. Vous ne savez pas ce que vous voulez, jamais. Mais alors de grâce fermez vos grandes gueules de baratineurs. Baisez soit mais ne dites rien, ne promettez rien, ne donnez pas l'illusion de l'amour. Parce que vous faites mal. Très mal. Et un mal qui abîme, profondément, irrémédiablement. Messieurs je vous emmerde, et je ne vous souhaite qu'une chose : que vous payiez pour vos conneries, votre égocentrisme et votre inconscience, et que vous tombiez sur une superbe salope qui vous en fera voir autant que vous m'en faites voir depuis tout ce temps. Salope que, mille fois hélas, je suis incapable d'être. Parce que moi je vous aime et vous respecte. C'est bête, hein...

P.S. : Si quelqu'un me soumet seulement l'idée de "ne pas mettre tout le monde dans le même panier" je l'explose ; j'ai un sacré panier de gros cons à offrir. Alors à bon entendeur...

Alléatoires amitiés, bis

J'ai vu hier un "ami" (guillemets parce que non seulement il fait partie de ceux qui ne croient pas en l'amitié hommes/femmes, mais en plus aujourd'hui je me demande moi-même s'il l'a jamais été, ami...) qui fait très exactement partie des hommes dont je parlais ici. Cette "amitié" avait commencé par les blogs il y a plus d'un an mais on se voyait régulièrement et on passait de supers moments ensemble. Quand j'étais seule. Aujourd'hui il m'a virée de ses liens de blogs amis et n'a plus mis un pied dans la tanière depuis que je suis avec mon Lui, et il ne m'aurait jamais rappelée si je ne l'avais pas innocemment fait moi-même il me l'a lui-même dit. Et il m'affirme qu'il est ravi pour moi que je ne sois plus seule, qu'il n'y a pas une once de jalousie en lui... Yesss, son attitude le prouve en effet ; me prendrait-il en plus pour une idiote ?? D'après lui notre relation et notre complicité ne peuvent plus être les mêmes maintenant, donc pas la peine de continuer. Mais pourquoi nom d'un chat ? En quoi ai-je changé ? En rien. La seule modification me concernant est que je suis amoureuse, et pour une fois aimée en retour, absolument rien qui n'agisse en quoi que ce soit sur la relation que j'avais avec cet homme. Quand je volais de bide en bide amoureux ça ne lui posait aucun problème métaphysique par rapport à notre "amitié", il était même le premier à gentillement me remonter le moral ; ces hommes n'étaient jamais faits pour moi, ils étaient nuls, il fallait que je les oublie etc... mais là d'un coup, parce que cette fois ça marche et que je suis heureuse avec un homme, voilà que je n'existe plus, que je ne vaux plus rien. Oui, bien sûr qu'il est très content pour moi, ça se voit super bien d'ailleurs...

Que j'en fasse un billet à une heure pareille dit assez ma colère et ma déception. Son comportement est égoïsme et terriblement machiste. Il m'a beaucoup, beaucoup déçue, et je suis très triste de l'avoir perdu, surtout pour cette raison. Si on s'était engueulés sur une quelconque divergence d'opinion encore, quand on passait des heures à refaire le monde, soit, ce sont des choses qui arrivent, et qui s'arrangent pour peu que les protagonistes soient un minimum intelligents. Mais là c'est tellement stupide, et, je me répète, égoïste... Il serait probablement furieux s'il lisait ce billet mais il ne vient plus dans la tanière. Et même si après notre déjeuner et nos discussions houleuses d'hier il y remet un pied je m'en contrefous, je dis ici ce que je pense et ce que je ressens, que ça plaise ou non. De toute façon notre "amitié" est morte, il l'a décidé. Mais si vous saviez comme je suis triste de me dire que ce déjeuner d'hier était le dernier...

Eux et moi, bis

J'en ai marre des hommes. Des mecs je veux dire. J'en ai marre qu'ils me prennent pour une conne depuis toutes ces années, qu'ils me piétinent allègrement comme si je n'avais pas de coeur ni de sentiments, comme si je n'étais rien d'autre qu'une enveloppe plus ou moins baisable, plutôt plus que moins apparemment mais peu importe. J'en ai marre qu'ils ne sachent jamais ce qu'ils veulent, j'en ai marre de faire les frais de leurs doutes et de leurs hésitations métaphysiques. J'en ai marre de payer pour leurs cicatrices alors qu'ils se contrefoutent des miennes, j'en ai marre de me remettre sans arrêt en question à cause d'eux alors que ce sont eux qui déconnent, j'en ai marre d'avoir l'impression d'être un objet pris puis rejeté comme une merde. Je fais des efforts énormes pour essayer de penser et espérer que je suis autre chose que ça, et ce n'est pas normal.

J'étais difficile à séduire jusqu'à maintenant, mais là je suis en train de me fabriquer une telle armure qu'elle deviendra bientôt imparable, et infranchissable. De toute façon je n'ai rien à y perdre, excepté de cesser d'être malheureuse pour rien et ce ne sera pas vraiment une perte. Quitte à être seule, autant ne pas souffrir inutilement. Le manque finira bien par disparaître. Un jour. J'espère.

A bientôt

Je crois que j'ai besoin de refaire une petite pause. Ce qui vient de se passer hier m'a finalement plus secouée que je ne le pensais, à force d'acharnement et de virulence de la dame à mon encontre (dame dont je continue à respecter ici l'anonymat, ce qui n'est pas son cas envers moi sur son blog), de son agressivité, de sa méchanceté gratuite et de sa paranoïa. J'ai beau avoir un fichu caractère comme je suis la première à le reconnaître (et non un "sale" caractère comme elle le clame), je suis aussi fragile et ultra sensible, et surtout moi au moins je reste honnête. Alors arrive un moment où j'en ai assez, je crois aussi avoir largement passé l'âge des bagarres de maternelles.

Et puis j'ai pas mal de choses à faire : un retard de CV à envoyer, un appareil photos à apprivoiser, et vos blogs à visiter étant donné que je n'ai dû aller chez personne d'entre vous depuis au moins 3 jours donc bonjour le rattrapage de lecture de billets !  ;)  Et puis... j'ai un RV job demain matin. Vous penserez un petit peu à moi ? Ensuite je pars en Normandie de samedi à lundi. Un week-end en grande partie tendresse, douceur et tout ce qui va avec, et l'autre petite partie amitié puisqu'il n'est pas question que j'aille en Normandie sans voir ma Vivie, ma soeur de coeur. Une petite pause de 4 jours qui me fera donc certainement le plus grand bien. Je vous retrouve mardi pour une nouvelle note, d'ac ? Je vous envoie plein de bisous, et d'ici là prenez soin de vous ;-)

Aucune idée de titre

Grosse flemme ce soir, des choses à dire mais pas envie d'essayer d'en matérialiser les idées. Je vous avouerais que j'ai un peu de mal à savoir où j'en suis en ce moment, comme une diffuse impression que ma vie se délite...

Je sais, je ne suis pas souvent drôle depuis quelques temps ;-)  Et en parlant de drôlerie, comme je viens de me fâcher avec mon principal fournisseur elles vont devenir rares. Oui je sais, je me fâche souvent avec les gens, mais j'ai toujours souvent raison. Vous voulez savoir pourquoi cette fois ? Non ? Tant pis vous le saurez quand même. La personne en question est un ex d'il y a 4 ou 5 ans (ben oui, à force y a beaucoup d'ex dans mon entourage mouhahaha). Il était marié à l'époque. Puis ça s'est terminé. Il n'a pas été très clean avec moi à ce sujet mais passons, j'ai l'habitude. Il a ensuite entamé une procédure de divorce, et petit à petit on est redevenus amis. Enfin je le croyais, bêtement. Rien d'autre, juste des amis. De toute façon moi quand c'est fini c'est fini, quel que soit celui qui a mis fin à la relation, en ce qui me concerne il n'y a jamais de seconde couche, et puis cette situation d'"amitié" semblait autant lui convenir qu'à moi. Il vit maintenant seul dans un appart à lui, et ces derniers mois j'ai dû l'inviter 5 ou 6 fois à dîner chez moi, préparant chaque fois de superbes petits plats qu'il a toujours dévorés presque à en avaler les assiettes en même temps. Ben oui quoi, un pauv' tit nouveau célibataire... Et même si je n'attendais rien de spécial en retour, sachant que je suis au chômage, seule et que je tourne un peu en rond chez moi, je trouve qu'il aurait quand même pu m'inviter dans son nouveau chez lui, ou au restau, au moins une fois, non ? Mais rien, même pas un coup de fil de temps en temps, un sms, un coucou par mail. Juste les rigoleries qu'il envoie à toute sa liste de diffusion dont je fais partie. Alors donc, quand j'ai réalisé ça il y a quelques jours je me suis décidée à lui écrire ce que je pensais de son attitude de merde égoïste (quoi, je dis toujours aux gens ce que je pense d'eux non ?). Bien sûr, pas de réponse. Donc voilà, la rubrique rigolerie de la tanière va à partir de maintenant singulièrement rétrécir, désolée... ;-)

Ben pour quelqu'un qui avait la flemme d'écrire...

Loin des yeux...

Comme je n'aime pas être déçue par des personnes que je considérais comme des ami(e)s, ça me fait de la peine, toujours beaucoup de peine, et je m'en sens chaque fois comme abandonnée. Comment peut-on passer 8 ans à voir une collègue tous les jours, 5 jours par semaine et environ 8 heures par jour, à la traiter comme une amie et à lui dire qu'on la considère comme une amie, à partager avec elle fous rires et galères professionnelles, à lui parler de choses personnelles et intimes, à lui confier ses bonheurs et ses coups de blues, à lui écrire après son départ pour lui dire qu'elle manque et que c'est dur de travailler sans elle après toutes ces années de complicité... pour ensuite complètement se désintéresser d'elle en seulement quelques mois et l'oublier comme si elle n'avait jamais existé. A moi en tout cas elle me manque, cette amitié. Je sais bien que les relations de travail ne sont pas toujours sincères, mais il arrive parfois que l'on puisse allier obligation professionnelle et véritable amitié. Et là c'était le cas, enfin je le croyais.

Certes les réponses n'ont que peu d'importance puisqu'elles ne changeront rien au triste résultat, mais je ne peux m'empêcher aujourd'hui de me demander si l'amitié était vraiment sincère tout au long de ces années, et si oui ce que j'ai bien pu faire, ou au contraire ne pas faire, pour que l'on me désaime et oublie si vite. Et l'on s'étonnera ensuite que je n'aie aucune confiance en moi... Il faudra tout de même bien qu'un jour j'arrive à perdre mes dernières illusions sur la majorité de l'espèce humaine...

Chagrine lucidité

S'il y a bien une chose que je déteste, c'est que l'on ne se donne pas la peine de répondre à mes propositions ou autres potentielles invitations. Et après on s'étonnera que je n'ai aucune confiance en moi, on jouera les bonnes âmes réconfortantes pour me dire d'un air mielleux et innocent "meuh  naaaan t'es pas une sous-merde ! qu'est-ce qui te fait croire ça enfin ??"

Je vous dis ça à vous, vous n'y êtes pour rien, il s'agit là en l'occurence d'une personne de la vie réelle. Mais il y a l'équivalent dans la blogosphère, des gens chez qui l'on va quasiment tous les jours et qui ne viennent jamais chez nous, ou chaque fois qu'ils perdent une dent, alors qu'on les croise sans arrêt sur d'autres blogs. Mais qui cependant nous répondent très gentiment (hypocritement ?) chez eux, donc à priori ce n'est pas notre repoussante personnalité qui les dérange. A moins qu'ils ne fassent de gros efforts de politesse, ou de stratégie, car un commentateur ça se cultive... Je ne parle bien sûr pas des bloggueurs épisodiques qui publient peu et visitent peu, d'ailleurs j'aimerais autant éviter les embrouilles et les mauvaises interprétations, je précise donc qu'en principe aucune des personnes liées dans ma colonne n'est concernée par ceci. En fait, ce qui me gêne n'est pas tant que l'on n'ait pas envie de venir chez moi, après tout chacun va où il veut et n'a de comptes à rendre à personne, c'est la loi de la "bloguétiquette". Mais quand, histoire d'en avoir le coeur net (ben oui, j'ai horreur d'avoir le sentiment de m'imposer), je me fends d'un mail, pas vraiment facile à écrire d'ailleurs, pour demander s'il y a un problème, et que l'on se précipite pour me répondre que je me fais des idées, qu'on n'a simplement pas de temps en ce moment (ahhh, la visite de mon blog prend donc davantage de temps que celle des autres blogs, chouette, ça doit être passk'il est plus profond, plus riche et plus dense, chuis hyper flattée...), ben j'ai un peu l'impression que l'on se fiche de moi. Et aussi bizarre que cela paraisse, je n'aime pas beaucoup ça.

Bon, ça non plus ça ne s'adresse pas à vous, car à priori si vous lisez ces mots c'est que vous ne faites justement pas partie des personnes dont je parle, et j'en profite pour vous dire que je vous aime fort. Mais on ne sait jamais, des fois qu'il y en ait qui viennent justement de perdre une dent et qui décident pour l'occasion de faire un tour par ici.... ;-)

Parfois, je me demande si la conscience humaine est si supérieure que cela à celle des animaux. Parce que si les animaux ignorent le raisonnement, ils ignorent également l'égoïsme...

Recherche probité raisonnablement

L'une des choses qui me fait le plus fulminer parmi les potentiels travers humains, c'est les tentatives de manipulation des foules en vue de s'attirer la bienveillance ou la compassion. J'entends par là l'acte d'extraire des faits de leur contexte, et de détourner des mots (voire même aller jusqu'à légèrement et subtilement les modifier) de leur signification première, dans le but de se faire plaindre et de tourner une situation à son avantage. Et tout cela en laissant bien sûr soigneusement dans l'ombre la réalité parce qu'elle irait à l'encontre de son objectif ou tout du moins en atténuerait singulièrement l'effet.

Je trouve cette attitude sordide, mesquine et surtout parfaitement malhonnête. Et elle me met en colère parce que je la trouve aussi très injuste.